Histoire & Actualité

Les photographies de collection présentées ici vous emmènent d’un point à un autre de l’Histoire moderne et de ses Actualités. De la seconde moitié du XIXe siècle à nos jours, la Photographie s’est imposée comme le fidèle témoin du temps. En noir et blanc ou en couleurs, ses tirages vintages nous aident dans notre effort de mémoire. Sur le terrain de la guerre comme sur l’échiquier politique ou dans la rue, la photographie a sa discipline et ses disciples : le photojournalisme et ses photo-reporters.

300,00€

Date : 1965
Photographe : n. d.
Type : tirage argentique noir et blanc
Etat : bon. Pli dans le coin supérieur droit
Dimensions : 18×24 cm

N on, cette photographie de la guerre du Viêt Nam n’est pas une scène de film. C’est même plutôt ce genre de photo qui a inspiré les cinéastes pour raconter leurs histoires de guerre, à commencer par Francis Ford Coppola pour Apocalypse Now (1979).

Malgré tout, la confusion entre scène d’actualité et scène de film n’est pas étonnante quand on regarde cette photographie. Son auteur a su tirer partie d’une composition qui n’a rien à envier au cinéma. Où l’on verrait presque les éléments de cette image entrer en mouvement dans une mise en scène dramatiquement esthétique.
Emblématique de la guerre du Viêt Nam

Cette photo n’est pas créditée. Néanmoins, l’origine française du tirage peut laisser supposer que cette scène a été immortalisée par un photoreporter français, envoyé spécial au Viêt Nam. Nous sommes en 1965, et cette année-là, les Américains décident de mettre le paquet pour combattre le Vietcong communiste.

Ils sont alors nombreux ces photographes à risquer leur vie pour couvrir l’escalade guerrière. Parmi les Français, on citera en particulier Henri Huet, présent cette année là sur le terrain d’opérations.

Quel que soit l’auteur, cette photographie fait incontestablement partie du portfolio emblématique de la guerre du Viêt Nam. Les herbes hautes, les GI’s équipés et casqués, et ces fameux hélicoptères Bell UH-1H Huey… Un décor bien réel qui rappelle que la guerre n’est pas du cinéma.